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Comment la FIFA et Samsung peuvent transformer le football et le monde

Comment la FIFA et Samsung peuvent transformer le football et le monde

Donald Clermont
10 min read

Comment la FIFA et Samsung peuvent transformer le football et le monde

Le signe qui nous a été donné

Le 18 novembre 2025, quelque chose de remarquable s'est produit.

Haïti s'est qualifié pour la Coupe du Monde 2026. Contre toute attente. N'ayant joué aucun match à domicile en cinq ans. Donné perdant face au Costa Rica ou au Honduras.

Ils ont fini premiers de leur groupe.

Mais voici ce qui m'a interpellé : le 18 novembre 1803 marquait la bataille de Vertières — la victoire finale où des esclaves haïtiens ont vaincu l'empire de Napoléon, prouvant que l'impossible était possible et établissant la première république noire.

222 ans plus tard. Même date. Même message.

Quand la dignité rencontre la détermination, l'impossible devient possible. À nouveau.

Je ne suis pas historien. Je suis un ancien entraîneur de soccer juvénile avec une licence provinciale qui a passé 15 ans sur les terrains boueux de Montréal. J'ai mené le FSS U15-AA au championnat de la Coupe du Québec. J'ai aussi passé 20 ans dans la fonction publique canadienne, observant comment l'argent circule — et ne circule pas — à travers nos institutions.

Et je crois que cette qualification du 18 novembre n'était pas juste un résultat sportif. C'était un signe. Un rappel que nous sommes prêts pour quelque chose de différent dans notre façon de valoriser la contribution humaine.

Surtout dans le football, le sport mondial.

La fondation invisible

Avant de parler de ce qui est possible, laissez-moi vous dire ce que nous perdons.

Pierre-Richard Thomas a porté le maillot de l'équipe nationale du Canada lors des campagnes de la Coupe du Monde U20 1984-1985. Il a joué professionnellement pour le Nîmes Olympique en France, puis est revenu à Montréal où il a joué pour le Manic, le Supra et l'Impact de Montréal. Après sa retraite en 1994, il a fondé l'École de Soccer Prestige, est devenu directeur technique et a passé des décennies à former de jeunes joueurs.

Pierre avait des qualifications de classe mondiale. En France, avec un tel CV, il aurait été valorisé, rémunéré, intégré dans un système qui reconnaît l'expertise footballistique comme un travail professionnel légitime.

Mais il est rentré au Canada, où des milliards affluent vers le hockey, le basketball et le football américain, tandis que le soccer juvénile survit grâce au bénévolat. Où même l'élite du savoir footballistique est traitée comme un hobby, pas une profession. Où la passion est censée payer les factures.

Pierre-Richard Thomas n'est plus parmi nous.

Son histoire n'est pas unique. Partout en Amérique du Nord et dans le monde, des entraîneurs qualifiés s'épuisent, quittent le jeu, ou pire — parce que notre système économique n'a aucun mécanisme pour reconnaître la contribution civique dans le football.

Il manquait une variable à l'équation.

Le système inachevé du football

Voici ce que j'ai appris en entraînant le foot des jeunes et en travaillant dans les finances publiques :

Le football fonctionne sur un seul rail financier — le spéculatif.

La FIFA a maîtrisé cela brillamment :

Plus de 7 milliards de dollars de réserves Des milliards en droits de diffusion Des commandites corporatives massives Des transferts de joueurs valant des centaines de millions Les revenus de la Coupe du Monde finançant les opérations mondiales

Ce moteur est spectaculaire. Il crée le spectacle, récompense le risque, finance l'excellence professionnelle. Et ça marche.

Mais d'où vient tout ce talent ?

De millions d'entraîneurs bénévoles donnant leurs soirées et week-ends. De programmes communautaires sur des terrains boueux. De parents organisant le covoiturage et des levées de fonds. De clubs locaux survivant à peine financièrement. De directeurs techniques comme Pierre travaillant pour plusieurs clubs juste pour joindre les deux bouts.

C'est la fondation civique qui rend le football professionnel possible.

Et c'est économiquement invisible. Non mesuré. Non valorisé. Non reconnu.

La physique du déséquilibre

Considérez ce qui maintient une étoile en vie pendant des milliards d'années : la pression de fusion poussant vers l'extérieur, la gravité tirant vers l'intérieur. Deux forces opposées en parfait équilibre.

Si l'une ou l'autre dominait, l'étoile exploserait ou s'effondrerait. L'équilibre n'est pas optionnel — c'est la condition de l'existence.

Le football a la même exigence.

Actuellement, le football a :

Rail 1 (Spéculatif) : Extraction, profit, ROI, spectacle Rail 2 (Civique) : Contribution, construction de fondations, développement des jeunes, service communautaire

Le problème : le Rail 1 est reconnu, mesuré, récompensé. Le Rail 2 est invisible.

Donc le Rail 1 extrait le talent développé par le Rail 2, mais ne le reconstitue pas. Le Rail 2 s'épuise. Les entraîneurs craquent. Les programmes meurent. La fondation s'effrite.

Éventuellement, même le Rail 1 manque de matière première.

Ce n'est pas de l'idéologie. C'est de la physique. Un système avec une seule force devient intrinsèquement instable.

À quoi ressemble la complétude

Je suis le fondateur de GOLDA.Global et le concepteur de GoudDi — un cadre de monnaie numérique civique qui opère comme la contre-force manquante dans les systèmes économiques.

Voyez-le comme le rail civique qui équilibre le rail spéculatif.

Voici comment cela fonctionne pour le football :

Les clubs de jeunes s'enregistrent comme nœuds civiques dans l'écosystème GoudDi. Chaque activité vérifiée génère une valeur civique mesurable :

Séance d'entraînement (2 heures) : 60-80 GoudDi Coaching jour de match (3 heures) : 90-120 GoudDi Entretien du terrain (2 heures) : 50-60 GoudDi Administration du club (mensuel) : 200-400 GoudDi Organisation de tournoi : 500-800 GoudDi

Chaque vérification crée une Feuille Civique (Civic Leaf) — un dossier transparent et portable du travail accompli, de la contribution.

Un entraîneur dévoué gagnant environ 1 000+ GoudDi par mois ne reçoit pas de charité. Il reçoit la reconnaissance d'un travail vérifié qui bâtit la fondation du sport mondial.

Le même système opère partout. Alors que le FSS à Montréal accumule de la valeur civique par le coaching, le FC Delmas à Port-au-Prince utilise le protocole identique.

Pas de charité du riche vers le pauvre. Pas de dépendance. Pas d'extraction.

La même dignité reconnue, où qu'elle apparaisse.

Le partenariat qui change tout : FIFA + Samsung

Voici ce qui rend cela non seulement possible, mais inévitable :

La FIFA fournit le cadre institutionnel :

  • Reconnaissance symbolique que le football de base génère de la valeur civique
  • Légitimité mondiale pour la norme de mesure
  • Accès à 265 millions de joueurs dans le monde
  • Zéro engagement financier — juste l'approbation

Samsung fournit l'infrastructure technologique :

  • Smartphones et tablettes pour que les entraîneurs vérifient les contributions
  • Écosystème numérique pour un suivi civique transparent
  • Réseau de distribution mondial déjà en place
  • Responsabilité sociale des entreprises (RSE) à une échelle sans précédent

Carte montrant la portée mondiale de Samsung

Figure 1 : La portée mondiale de Samsung.

Pourquoi Samsung ?

Samsung a été sponsor de la Coupe du Monde de la FIFA. Ils comprennent déjà la portée mondiale du football. Ils investissent déjà des milliards dans le spectacle du sport.

Mais s'ils propulsaient aussi la fondation ?

Imaginez : Chaque entraîneur de jeunes à Montréal, Port-au-Prince, Mumbai reçoit un appareil Samsung qui vérifie sa contribution civique. Chaque heure suivie. Chaque jeune joueur développé. Tout transparent. Tout mesurable. Tout construisant vers la prochaine génération de talents de la Coupe du Monde.

Ce n'est pas juste de la responsabilité sociale d'entreprise — c'est le plus grand déploiement de "technologie pour le bien" de l'histoire humaine. Et cela crée incidemment le prochain milliard de clients de Samsung dans les marchés émergents où le football est roi.

Pour Samsung :

  • Différenciation au-delà de "nous vendons des téléphones"
  • Technologie au service de 265 millions de vies
  • Récit RSE parfait avec impact mesurable
  • Stratégie de développement des marchés émergents
  • Association avec les valeurs civiques du football, pas juste le spectacle

Pour la FIFA :

  • Rédemption après les scandales de corruption
  • Première norme mondiale de transparence pour le développement des jeunes
  • Preuve que le football sert les communautés, pas juste les corporations
  • Partenaire technologique qui rend la vision opérationnelle

Pour le Football :

  • Programmes bénévoles durables qui ne s'épuisent pas
  • Soutien transparent de la diaspora pour les clubs d'origine
  • Développement des jeunes visible, valorisé, protégé par-delà chaque frontière
  • La fondation devient inébranlable

Ce n'est pas de la charité. C'est l'équilibre. La contre-force civique que tout système durable requiert — rendue opérationnelle par le partenariat parfait.

Juin 2026 : Quand le monde regarde

Dans six mois, Haïti entre sur le terrain contre le Brésil, le Maroc et l'Écosse.

L'équipe sans stade à domicile. La nation que tout le monde a ignorée. L'impossible rendu réel — encore une fois.

D'ici là, peut-être que certains entraîneurs de jeunes gagneront des GoudDi pour des contributions vérifiées. Peut-être que certains clubs utiliseront des protocoles civiques transparents. Peut-être que certaines communautés verront ce qui devient possible quand nous complétons le système.

Et qu'Haïti marque contre le Brésil, qu'ils avancent, qu'ils choquent le monde à nouveau — une vérité sera indéniable :

Le même principe qui les a fait se battre le 18 novembre 1803 est le même principe qui les a qualifiés le 18 novembre 2025, et c'est le même principe qui pourrait transformer le football mondialement en 2026 :

Quand nous restaurons l'équilibre — quand nous reconnaissons la contribution civique aux côtés de l'extraction commerciale — l'impossible devient durable.

La question de Pierre

Nous ne pouvons pas ramener Pierre-Richard Thomas.

Mais nous pouvons répondre à la question que sa vie pose : Allons-nous construire un système où la prochaine génération d'entraîneurs ne fera pas face à ce qu'il a affronté ?

Reconnaîtrons-nous que la contribution civique dans le football mérite mesure et valeur ?

Allons-nous compléter l'équation ?

La FIFA détient la clé. Pas par le financement — par la reconnaissance. Une simple reconnaissance que ce qui se passe sur les terrains boueux de Montréal, Port-au-Prince, Mumbai et São Paulo crée une valeur qui compte.

Deux rails. Deux logiques. Un beau jeu.

La force spéculative qui crée le spectacle. La force civique qui crée la fondation. Les deux essentielles. Les deux honorées. Les deux en équilibre.

Le 18 novembre nous a donné le signe. Juin 2026 nous donne la scène. La balle est dans le camp de la FIFA.

Ce qui se passe ensuite pourrait changer 265 millions de vies.

Je cherche la bonne personne pour avoir cette conversation à la division RSE de Samsung ou aux programmes de développement de la FIFA. Si c'est vous, ou si vous savez qui ce devrait être, parlons-en.

En savoir plus :

  • Lire le cadre complet GoudDi : GoudDi : L'Ordonnance Crypto Civique
  • Explorer le principe d'Équilibre Civique : Le Principe d'Équilibre Civique

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En mémoire de Pierre-Richard Thomas et de tous ceux qui ont tout donné pour bâtir la fondation du beau jeu.

À propos de l'auteur : Donald Clermont est le fondateur de GOLDA.Global et le concepteur de GoudDi, un cadre de monnaie numérique civique. Il a passé 20 ans dans la fonction publique canadienne et plus de 15 ans à entraîner le soccer juvénile, menant notamment le FSS U15-AA au championnat de la Coupe régionale. Né en Haïti, il vit à Montréal et croit que le football peut nous apprendre à restaurer l'équilibre économique.

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Publié pour la première fois sur Golda.Global dans le cadre du Journal Civique du Monde Libre. Vous pouvez partager ou republier avec crédit et un lien vers cette page.

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